Cet oiseau des forêts subarctiques, de la taille de l’Etourneau sansonnet, est revêtu d’un plumage soyeux d’un gris brun rosé, et pourvu d’une huppe soulignée par des sourcils sombres et une bavette bien dessinée.
Le Jaseur boréal Bombycilla garrulus niche dans les vastes forêts de conifères et de bouleaux du nord de
la Suède, de la Finlande, de la Russie et de la Sibérie. Jadis, il se dénommait (noblesse
oblige) Jaseur de Bohème et ce n’est qu’au début de la seconde moitié du XXè siècle que sa nidification fut observée dans le Grand Nord, d’où sa nouvelle appellation de « boréal ». Comme son nom l’indique en langues étrangères, on serait plutôt tenté de le surnommer « oiseau de cire » ou encore « queue de soie » tant son habit est velouté et doux au toucher. Mais là ne s’arrête pas l’histoire du Jaseur.
En effet, les baies forment son aliment principal durant une grande partie de l’année : fruits du sorbier, de
l’aubépine, de l’églantier, de l’alisier, de la viorne, de l’épine-vinette, du genévrier et du cotonéaster quand il descend vers nos régions en hiver. Mais la faible valeur nutritive de ces baies et la rapidité surprenante de sa digestion, obligent ce bel oiseau à en consommer en grande quantité.
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