Un poulailler à l’épreuve des renards.
Poules et renards ne font pas bon ménage : la volaille enfermée dans un enclos constitue un véritable garde-manger pour le renard. Cependant, de nombreux ennuis peuvent être évités de façon efficace et bon marché avec un poulailler à l’épreuve des renards! Les enclos existants peuvent être adaptés assez facilement pour offrir une protection efficace.
Pour que le poulailler soit totalement protégé contre les renards, il convient de prendre les précautions suivantes :
– Comme les renards chassent principalement la nuit, le mieux est d’enfermer les poules dans une petite cabane. Celle-ci doit être placée au moins à 30cm du sol;
– Le poulailler doit être entouré d’une clôture solide de 1,9m de haut, avec des mailles de 3 à 4 cm maximum, le fil doit être placé de préférence à l’extérieur des poteaux.
– Les 40 cm au sommet de la clôture doivent être pliés vers l’extérieur, pour former un angle de 20 à 30°.
– Pour éviter que les animaux ne creusent sous la clôture, il convient de poser au sol, le long de la clôture, côté extérieur, un treillis, des dalles ou des planches sur 40 cm de large.
Eventuellement on peut aussi enfouir la clôture des nouveaux poulailler à 50 cm dans le sol.
Le renard : un nouveau venu en ville.
Grâce à leur adaptation au milieu urbain, les renards ont connu en région Bruxelloise une croissance assez importante jusqu’à la fin de années 80. Au cours des années 90, la population s’est stabilisée, le milieu ayant atteint les limites de ses possibilités. On a toutefois pu constater ces dernières années que le renard était de plus en plus souvent observé. Ce phénomène est du au fait qu’il est devenu un véritable « renard des villes » : il n’est plus très farouche et se montre donc aussi la journée. Cela suscite de nombreuses questions parmi les citoyens urbains. Nous répondons aux plus fréquentes. Y a-t-il un risque de maladie ou d’agression ?
Concernant les risques liés à la santé publique, il n’y a aucune raison de s’inquiéter. La rage est totalement éradiquée dans notre pays depuis 1999. Quant à l’ecchynocochose, une autre maladie associée au renard, elle n’est pas présente en région Bruxelloise. L’évolution de ces maladies est suivie attentivement par l’Institut Pasteur. En ce qui concerne un éventuel risque d’agression vis-à-vis d’adultes ou d’enfants, il n’y a aucun risque : les renards évitent les confrontations avec l’homme et n’ont pas un comportement agressif.
Mes animaux domestiques sont-ils en danger ?
Lorsqu’un renard pénètre dans le territoire d’un chien ou d’un chat, il est clairement en position désavantageuse : les renard sont des animaux « sauvages », ils ne peuvent se permettre de se blesser dans un combat avec un chien ou un chat. Généralement, les confrontations bruyantes sont le fait d’un renard en fuite poursuivi par un chat, et non l’inverse.
Qu’en est-il des sacs poubelles dévastés ?
Bien que les chats soient les principaux auteurs des destructions de sacs poubelles, des études ont montré qu’une grande partie du régime alimentaire du renard en région Bruxelloise, se compose de déchets. Des lors, les sacs poubelles qui restent dehors la nuit constituent un véritable « garde-manger ». Le problème peut être évité en sortant les poubelles juste avant la collecte. Si c’est impossible, mieux vaut mettre les sacs dans un container en plastique ou sur un muret.
Adresse de contact
Plus d’infos disponibles sur le site web de Bruxelles Environnement.
Ou dans la brochure « Vivre en ville avec eux », qu’on peut obtenir gratuitement à BE-IBGE.
Toutes les observations de renards (un terrier, un animal vivant ou mort) en Région Bruxelloise peuvent être signalées à l’Institut Pasteur qui réalise une étude sur le renard à la demande de BE-IBGE ( bbrochier@pasteur.be)